C’est un rejet sans ambiguïté. Les électeurs suisses ont largement refusé ( à 60,56 % des voix ), dimanche 13 juin, d’interdire les pesticides de synthèse. Ils ont en revanche accepté de muscler les mesures policières contre le terrorisme, en dépit des critiques de l’Organisation des Nations unies (ONU) et de défenseurs des droits humains.
Aucun grand pays n’a jusqu’à présent interdit les pesticides de synthèse. Et les Suisses ont refusé dimanche d’engager leur pays – qui abrite un des plus grands fabricants de produits phytosanitaires, le groupe bâlois Syngenta, racheté en 2017 par le géant chinois ChemChina – sur cette voie.
Pour le WWF, « les vainqueurs de la votation d’aujourd’hui auront à rendre des comptes demain. La Suisse provoque déjà des dégâts climatiques pour près de 20 milliards de francs par année ».