« Il n’y a plus de limite ! »

Au Brésil, la déforestation augmente, conséquence indirecte du coronavirus

En mars, le déboisement en Amazonie a augmenté de 30 % par rapport à 2019, en raison d’une réduction des patrouilles de la police environnementale depuis les débuts de l’épidémie.

En Amazonie, une chose est sûre : les bûcherons ne connaissent pas le confinement. Tout au contraire. Au mois de mars 2020, la déforestation a augmenté de près de 30 % dans la partie brésilienne de la grande forêt tropicale par rapport au même mois de l’année 2019. Selon le système d’alerte satellitaire de l’Institut national de recherche spatiale du Brésil (INPE), 326 km2 de forêt tropicale auraient été rasés durant la période : l’équivalent de trois fois la superficie de la ville de Paris.

C’est tout sauf un hasard : depuis le début de la pandémie, la police environnementale (Ibama) a réduit au strict minimum ses patrouilles. Officiellement, il s’agirait de protéger les agents de terrain de l’institution (dont un tiers aurait plus de 60 ans) et d’éviter la contamination des populations indigènes. En réalité, selon les ONG, le gouvernement d’extrême droite de Jair Bolsonaro profiterait du chaos ambiant pour faciliter un peu plus l’exploitation de la forêt tropicale.

Source et lien : lemonde.fr du 22/04/2020

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